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3 morts, 2 disparus : l'incendie tragique d’un gîte en Charente

3 morts, 2 disparus : l'incendie tragique d’un gîte en Charente

Un incendie tue plusieurs résidents d’un gîte pour handicapés en Charente, révélant de graves failles de sécurité.

Un incendie tue plusieurs résidents d’un gîte pour handicapés en Charente, révélant de graves failles de sécurité.


Tragédie en pleine nuit à Montmoreau, en Charente. Un feu d'une violence rare a ravagé un gîte accueillant des personnes handicapées mentales. Le bilan est lourd, au moins trois morts, deux disparus, et un sentiment d'abandon qui hante les survivants.

Ils étaient 14 dans ce petit havre de paix transformé en cauchemar. Huit personnes en situation de handicap, quatre accompagnateurs et les deux propriétaires. À 4h30, tout bascule, les flammes dévorent le bâtiment. Un étage entier s’effondre, la toiture s’écroule, et en quelques minutes, c’est le chaos.

Les pompiers ? 85 mobilisés, arrivés rapidement, mais impuissants face à la rapidité de l’incendie. Ils sauvent ce qu’ils peuvent, mais le feu va plus vite que les secours. Les visages sont noircis, les cris résonnent dans la nuit, et certains ne ressortent jamais.

On nous assure que le gîte était aux normes, avec un label pour accueillir des personnes handicapées. Mais aucune commission de sécurité n’avait inspecté les lieux récemment, moins de 16 résidents, donc pas d’obligation. Résultat ? Un bâtiment vulnérable, des résidents en fauteuil ou avec déficience mentale, et zéro chance face au feu.

Est-ce qu’on a joué avec la sécurité de ces personnes fragiles ? La question fait mal. Et l’État, lui, se contente d’envoyer une ministre l’après-midi.

L’enquête commence... et s’annonce trouble

La piste la plus probable ? Un court-circuit électrique. Un câble qui saute, une prise qui brûle, et tout part. Le parquet a ouvert une enquête pour homicides involontaires. Mais pendant que les experts relèvent des cendres, les familles attendent des réponses. Certaines n’ont même pas encore pu identifier leurs proches. Une cellule psychologique a été mise en place. Trop tard, diront certains.

La colère monte. Des associations de défense des personnes handicapées demandent des comptes. Pourquoi un lieu accueillant des publics aussi vulnérables n’a pas de surveillance renforcée ? Pourquoi ces personnes sont-elles toujours les dernières protégées, les premières oubliées ?

La ministre Charlotte Parmentier-Lecocq est attendue sur place, mais les mots ne suffisent plus. Ce drame met en lumière des failles profondes dans l'accueil des personnes en situation de handicap. Et cette fois, les victimes ont brûlé avec le silence des institutions.

Montmoreau, petite commune paisible, se réveille brisée. Les habitants, les secouristes, les proches, tous sont sonnés. Un village entier vit au rythme des sirènes, des pleurs, des questions sans réponse.

Dans le calme de cette région charentaise, on croyait les gîtes être des lieux de répit. Pas des pièges mortels.


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