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La France hésite à rejoindre l'initiative spatiale américaine "Olympic Defender"

La France hésite à rejoindre l'initiative spatiale américaine "Olympic Defender"

La France doit-elle rejoindre l'initiative spatiale "Olympic Defender" ? Découvrez les enjeux de cette décision stratégique dans cet article

La France doit-elle rejoindre l'initiative spatiale "Olympic Defender" ? Découvrez les enjeux de cette décision stratégique dans cet article


La France n'a pas encore pris une décision concernant à sa participation à l'opération "Olympic Defender" du US Space Command. Il s'agit en effet d'une initiative visant à renforcer la défense et à dissuader les attaques depuis l'espace. Le général Philippe Adam, commandant de la Force spatiale française, a déclaré que la France, ainsi que l'Allemagne et la Nouvelle-Zélande, avaient été invitées à rejoindre cette opération. Le ministère des Armées a également souligné que cette invitation permettrait à la France de profiter de nouvelles perspectives opérationnelles, tout en envoyant un message de solidarité stratégique. Il a par ailleurs précisé que la France conservera le contrôle de ses capacités spatiales militaires.

Notons que l'Olympic Defender est un plan opérationnel de l'armée américaine pour se préparer à la guerre spatiale. Il est ouvert aux alliés depuis 2020. Des pays comme l'Australie, le Canada et le Royaume-Uni en font déjà partie. Le général Stephen Whiting, commandant du US Space Command, a officiellement invité ces trois nouvelles nations que sont la France, l'Allemagne et la Nouvelle-Zélande lors du Space Symposium à Colorado Springs. Cette invitation montre le désir du Pentagone de renforcer la collaboration avec ses alliés, et si nécessaire, se défendre en cas d'attaques de la Chine ou de la Russie.

L'entrée de la France signifierait que Paris adhère aux objectifs du SPACECOM. Notamment celles visant à utiliser des mesures défensives et offensives pour neutraliser les capacités spatiales adverses en cas de conflit.

Lors d'une interview, Adam a souligné la nécessité d'avoir un système radar GRAVES supplémentaire pour surveiller les objets en orbite basse. Le système actuel, en service depuis 2005, surveille les objets de plus de 10 cm de diamètre en orbite basse. Un seul radar GRAVES ne peut pas suivre en continu les satellites. Un second radar en Guyane française améliorerait la couverture, mais Adam a indiqué qu'il en faudrait idéalement plus. Le coût de développement de ces radars de nouvelle génération pourrait atteindre des centaines de millions d'euros.

Adam a également noté les menaces existantes, notamment le brouillage, l'écoute, le sabotage, les cyberattaques, les missiles antisatellites et les menaces orbitales. Il a mentionné que les armes à énergie dirigée pourraient constituer une menace dans le futur.


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