Menace sur l’emploi
Menace sur l’emploi
Le rachat de Darty par la Fnac a pu être finalisé en avril 2016 après une bataille contre Conforama qui se trouvait également dans la course, mais il fallait encore attendre le feu vert des sages de la rue de l’Echelle.
Finalement, l’Autorité de la Concurrence a donné son accord en juillet 2016 à ce rachat avec comme réserve la cession de cinq magasins à Paris et sa région : quatre Darty et la Fnac du centre commercial Beaugrenelle dans le 15ème arrondissement, et une dernière boutique Darty qui devait ouvrir avenue de Wagram. Les magasins en province et les boutiques phares n’ont pas été impactés. Le nouveau groupe a onze mois, à partir de septembre 2016, pour vendre ces boutiques à des concurrents.
Il a été alors l’heure de faire la chasse aux synergies. Les premières entités à être affectées par cette chasse sont les sièges des deux entreprises. En effet, le regroupement des deux enseignes qui devrait être effectif au premier semestre 2017, entraîne inéluctablement de nombreux doublons en terme d’emplois. Il est question de plusieurs centaines de suppressions de postes.
Pour le moment 870 salariés travaillent au siège de Darty et plus de 800 à celui de la Fnac. Les directions de Fnac-Darty ne savent pas quels postes devraient être supprimés et n’en connaissent pas le nombre. C’est la raison pour laquelle les dirigeants inviteront le 29 novembre les organisations syndicales à signer un projet d’accord prévoyant la mise en place d’un « comité de concertation sociale ».
Pour les syndicats ce comité mettra en place un plan social qui, d’après certaines organisations, supprimerait entre 350 et 500 postes. Il est également question du transfert des contrats de travail des salariés Darty vers des contrats de travail Fnac.
La Confédération générale des travailleurs (CGT) a appelé à un rassemblement ce même jour, le 29 novembre, pour manifester son mécontentement à la création de ce comité qui va réduire le nombre de salariés dans le groupe Fnac-Darty.
L’objectif des synergies est évalué à 130 millions d’euros dans le cadre de cette fusion, tout porte donc à croire que la fusion des sièges et la disparition des emplois en doublon n’est qu’une première partie de la restructuration.
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